boxe thaïe

Comment acquérir de la vitesse en boxe thaïe ?

La vitesse en boxe Thaïe, c’est l’aptitude à exécuter des mouvements rapides, de manière réaliser des actions offensives et défensives avec le maximum d’efficacité possible.

À l’inverse de l’endurance, la vitesse est une qualité innée qui varie d’un individu à l’autre. Elle dépend de la rapidité avec laquelle le système nerveux transmet aux muscles les ordres en provenance du cerveau. Le temps qui s’écoule entre la réception du stimulus par les sens et la réponse des muscles pourra diminuer… Mais toujours en vertu des capacités du sujet.

La vitesse peut néanmoins être améliorée en renforçant la faculté d’accomplir des mouvements rapides sous effort (sac de frappe…) et en acquérant des automatismes qui réduisent le temps de traitement du stimulus extérieur par le cerveau.

La force en boxe Thaïe

La force physique proprement dite ne constitue pas une qualité inutile pour le boxeur thaï. Dans les phases de clinch, le boxeur est contraint d’accomplir un travail à la fois musculaire et technique. Action naturelle, pour se donner les moyens de décocher des coups de coude et de genou à l’adversaire. Cette force s’améliore grâce à l’exercice. Il appartient cependant à l’entraineur d’éviter que l’athlète fasse un usage inconsidéré des poids et haltères… En développant des masses musculaires trop volumineuses. Pire encore, en faisant travailler des muscles antagonistes susceptibles de nuire à la rapidité d’exécution d’une technique au lieu de la favoriser.

L’exemple classique est fourni par les coups de poing devant être portés à l’aide, surtout, des muscles de « jet » (le deltoïde et le triceps). Un développement disproportionné du biceps risquerait de les ralentir.

La puissance

S’agissant d’un sport où l’efficacité des coups joue un rôle primordial… Il parait évident qu’un athlète aura d’autant plus de chances de remporter la victoire qu’il sera en mesure de frapper avec puissance. Cette dernière se distingue de la force physique, qui est la simple faculté d’accomplir un travail avec de lourdes charges… Car elle requiert également une dose de vitesse notable. L’équation classique concernant cette qualité est en effet la suivante : force + vitesse = puissance. Un muscle hypertrophié, capable de soulever de très gros poids mais avec lenteur, sera doté d’une faible puissance à moins de se mouvoir rapidement. La puissance est elle aussi une qualité qui suppose une grande prédisposition… Comme dans le cas des boxeurs s’enorgueillissant de leur fameuse « châtaigne foudroyante ».

Mais elle peut être améliorée grâce, surtout, à des exercices visant à développer une musculature tonique et harmonieuse, en travaillant avec des charges assez légères en vitesse. Il est en particulier important que l’athlète s’entraine à frapper réellement une cible, car le travail dans le vide ou avec le contrôle des coups aboutit parfois à une mauvaise appréciation des effets de sa propre puissance sur l’adversaire.

La mobilité articulaire

En grande partie naturelle, cette qualité dépend de la conformation de la structure articulaire. Elle revêt toute son importance dans ce sport pour l’exécution des techniques de jambe, principalement. Il s’avère en général possible de l’améliorer, et même de façon sensible. Mais bon nombre d’athlètes possèdent malheureusement une structure articulaire qui, de ce point de vue, ne leur offre pas une très grande marge d’action.

La souplesse musculaire

En boxe thaïe, les meilleurs résultats s’obtiennent moyennant une pratique régulière de l’étirement musculaire, c’est-à-dire grâce à la souplesse musculaire. On peut en effet toujours agir sur le muscle, en lui apportant des améliorations. Le novice qui se retrouve confronté aux coups de pied au visage des athlètes plus expérimentés estime souvent que l’aptitude à porter des coups de haut niveau est le fruit d’une remarquable habileté technique, ou de qualités innées dont il ne jouit pas. Une certaine prédisposition naturelle et la capacité de réaliser correctement la technique s’avèrent bien entendu d’une aide précieuse, mais la maitrise des coups de pied au visage, circulaires et latéraux, dépend d’un entrainement minutieux des muscles qui interviennent dans le mouvement.

Beaucoup d’athlètes négligent, à tort, le stretching de toutes les parties du corps. Ils se concentrent exclusivement sur l’étirement de certains fascias musculaires, en oubliant que chaque technique résulte de l’action combinée de l’ensemble de l’organisme. Pour exécuter un coup de pied circulaire au visage, il faut que tous les muscles concernés, depuis les adducteurs jusqu’aux obliques, aient fait l’objet du même entrainement et soient prêts à supporter l’effort.

Le travail musculaire

Bill Wallace, champion du monde de full-contact et véritable autorité en matière de stretching, a toujours conseillé de travailler avec un soin identique tous les fascias musculaires. On a énormément écrit à propos du stretching et des méthodes d’étirement musculaire. Cet article n’a certes pas l’intention d’approfondir le sujet. Il suffit de savoir qu’il faut toujours l’effectuer avec un muscle « chaud » et déjà préparé à subir une tension qui ne devra jamais être douloureuse… Sous peine de provoquer des déchirures susceptibles d’interdire la pratique de ce sport pendant un temps parfois très long. Les exercices tendant à accentuer la souplesse musculaire et la mobilité articulaire devraient accompagner chaque session d’entrainement. La régularité permet en effet d’enregistrer des résultats très nettement supérieurs à ceux pouvant découler de séances sporadiques, même intenses.

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